Migraine : intervention immédiate
A l’occasion de la semaine de la migraine, nous avons fait sur Facebook et Instagram un tour des types de céphalées et de leurs symptômes. S’il n’existe malheureusement aucun remède miracle pour faire disparaître une migraine, il est primordial de limiter les symptômes dès le début de la crise.
Les prémisses : la phase de l’avertissement
Nous l’avions vu sur nos réseaux sociaux : quelques jours à quelques heures avant le déclenchement de la crise de migraine à proprement parler. Si vous vous sentez fatigué, avec une nuque douloureuse et le teint pâle … soyez vigilent !
Et si, malgré son PowerPoint passionnant, vous ne pouvez vous empêcher de bailler à répétition durant la présentation de Jean-René, tout en ayant envie d’étrangler votre collègue qui joue avec son bic et porte un parfum bien trop capiteux à votre goût, il y a de grandes chances que vous soyez sensible au bruit et à la lumière, avec une vue brouillée et des difficultés de concentration : autant de critères annonciateurs d’une migraine.
Prendre le problème à bras le corps
Le remède miracle pour la migraine n’existe pas. Par contre, en limitant la croissance de la crise, vous pouvez vous épargner ce moment où le quotidien devient insurmontable, entre les nausées et la photosensibilité, au pic de la phase 3.
Quelques astuces « naturelles » : l’huile essentielle de menthe poivrée. On l’applique sur les tempes, au centre du front et sur le nerf d’Arnold. Il s’agit d’un nerf spinal qui prend naissance au niveau des vertèbres cervicales postérieures, entre les deux premières vertèbres cervicales.
Il existe aussi des rollers proposant une synergie d’huiles essentielles pour limiter l’essor d’un mal de tête, comme celui de chez Puressentiel.
L’importance du repos
Concernant les astuces naturelles, il y a le fait de s’accorder un temps de repos de 15 minutes. S’isoler, dans le silence et l’obscurité, et pouvoir s’allonger durant cette période, afin d’apaiser la douleur et diminuer sa tension. En effet, les crises de migraine sont liées aux excès de fatigue, de tension ou d’anxiété chez 46 % de la population migraineuse.
Il peut être judicieux d’accompagner ce temps de relâchement par un cataplasme froid ou chaud. Il existe des packs, soit multi-usages, soit dédiés aux yeux, que l’on peut réchauffer dans un micro-onde ou congeler au congélateur. Une astuce pour ceux qui ont accès à ces outils sur leur lieu de travail par exemple.
Un médicament si la douleur l’exige
Une crise de migraine dure entre 1 et 3 jours. Les tâches familiales et professionnelles peuvent vite devenir impossibles à assumer lorsque le patient est cloué au lit par une crise violente, sans tolérer la lumière ou le bruit, incapable de manger.
Il vaut mieux, dans ce genre de situation, échanger avec son médecin et son pharmacien pour trouver la meilleure alternative médicamenteuse afin de soulager la crise avant d’en arriver à l’incapacité d’honorer une journée. Ils se tourneront vers des solutions comme le paracétamol, l’ibuprofen, la caféine, et certains produits sur ordonnances dédiés au soin de la migraine pour les personnes les plus atteintes.
En clair, le médicament ne doit pas devenir un réflexe, mais mieux vaut une migraine contrôlée dès le début (et donc supportable), qu’une incapacité de 72H. Et il est important de ne pas minimiser cette pathologie : il ne s’agit pas d’un « simple mal de tête », vous n’êtes pas « douillet » de vous plaindre d’une migraine, et n’oubliez pas que 7 personnes sur 10 auront à gérer ce type de crises au cours de leur vie.
Article rédigé par Inès Delpature



